photos The eurasian Hoopoe,| la Huppe fasciée, 30 cmThe eurasian Hoopoe and the green Woodpecker | la Huppe fasciée et le Pic vert It will be dedicated to birds, to the night, to migration, sounds and songs. Elle sera dédiée à l’oiseau, à la nuit, à la migration, aux sons et chants. Nocturnes
night flight |vol de nuit « Combien d’oiseaux passeront cette nuit vers le nord, sans même faire de bruit ? Des Engoulevents et des Chevaliers ? Est-ce par milliers que s’activent les Collemboles sous la litière forestière ? Et ces clochettes de Jacinthes en grappes penchées au sommet ? Au fait, où partait la Salamandre croisée sur le chemin en montant ? Ils me laissent à cette sensation, celle de leurs détails, des entités à la fois simples, et des mondes entiers qui s’ouvrent et existent, des échelles de plus en plus fines, un massif coloré d’un jardin, les poissons d’un étang, miroirs vivants de l’univers. » Nocturnes, éric photos the common redshank | le chevalier gambette, 25 cm the common greenshank & the common redshank | les chevaliers aboyeur & gambette, 30 & 25 cm
Et le noir bougie Estompes sous la branche Matin de janvier photos the tawny owl | la chouette hulotte, 32 cm night flight |vol de nuit Et le noir bougie Estompes sous la branche Matin de janvier Ma bien chère Edith, voici la Chouette hulotte, ma première sculpture peinte de l’année. la longue nuit se termine sous la branche du grand chêne l’oiseau tranquille va se reposer fermer ses yeux noir de bougie et des silences sur le carnet des mots chant familier de la chouette une première phrase aux deux notes mêlées allongées deux secondes d’arrêt une troisième note seule et vient le hululement sur le carnet des phrases de novembre à janvier la chouette les noces d’hiver séries musicales de dix à trente minutes le soir venu d’autres plus longues en fin de nuit hier soir avant le noir le rouge-gorge fait vibrer l’air de ses notes cristallines, pures, douces passages près du noisetier à l’instant aux premières lueurs son chant reprend l’harmonie d’un matin de janvier le tintamarre pour la chouette ? va t-elle rester sous la branche ? et les mystères de ces accords… sous le ciel froid écouter ces humeurs des couleurs, des parfums les vols amples des oies migratrices les gris cendrés et les bruns noirs des ailes au dessus des saules, des peupliers l’instant de ce matin de janvier les pousses des perce-neige et des silences South Downs, birds, éric
South Downs two chalk grassland birds | deux oiseaux des coteaux calcaires South Downs, éric photos the woodlark | l’alouette lulu, 15 cm the stonechat & the woodlark | le tarier pâtre et l’alouette lulu, 13 & 15 cm
The sheepbarn , the Preraphaelite paintings, November | La bergerie, les peintures préraphaélites, novembre This wooden plank comes from the farm where I grew up. Was it in the sheepbarn? On a shelf in the workshop? In the granary between the oat smells and the dust spread there over time? Its patina makes me think of it, I have been stroking it for a long time, closing my eyes, finding the plank again. Its sapwood reminds me of old trunks in woods, trunks which existence woodpeckers enjoy, the undergrowth, a redcedar planted at the edge of the driveway. Painting the Woodcock made me think of the Preraphaelite paintings in which from a white background, the ochers and creams, the reddish browns and the sienna colours, very little diluted, rise to an intended matt color rendering as in the plank. Thin strokes and bird watching do the rest. Here is the Woodcock, in spring time, with its eggs, very often four of them ; here is the clearing just as it loves it, the edge or the young thicket, to fly away with ease. I have imagined it as in my childhood woods. There is also november for me, the passing and migratory breaks of the bird, the joy to know it is here, among the woodrushes and the periwinkles, at the foot of the tall beeches and of the redcedar. Cette planche de chêne vient de la ferme où j’ai grandi. Était-elle à la bergerie ? Une étagère dans l’atelier ? Dans le silo à grains entre les odeurs d’avoine et les poussières posées là par le temps ? Sa patine m’y fait songer, je l’ai caressé, longuement, en fermant les yeux, en retrouvant la planche. Son aubier me rappelle de vieux troncs en forêt dont les Pics apprécient la présence, le sous-bois, un thuya planté au bord de l’allée. Peindre la Bécasse m’a fait penser aux peintures préraphaélites où, depuis un fond blanc, les ocres et les crèmes, les roux et les siennes, très peu dilués, montent vers un rendu mat, souhaité comme celui de la planche. Les traits fins, et l’observation de l’oiseau, font le reste. Voilà la Bécasse au printemps, avec ses œufs, quatre bien souvent ; voilà la clairière comme elle l’aime, la lisière ou le jeune taillis, pour s’envoler avec aisance. Je l’ai imaginé comme dans les bois de mon enfance. Il y également novembre pour moi, les passages et les pauses migratoires de l’oiseau, la joie de la savoir là, parmi les luzules et les pervenches, aux pieds des grands hêtres et du thuya. éric photos the eurasian woodcock | la bécasse des bois, 30 cm It will be dedicated to birds, to the night, to migration, sounds and songs. Elle sera dédiée à l’oiseau, à la nuit, à la migration, aux sons et chants. Nocturnes
Here, on the path, a friendly encounter with Edith, amazed, smiling. Spontaneous, she talks about butterflies, a couple of walkers from Cardiff is listening. They are so pleasant , simple. Here, there are five of us. éric photos the european stonechat | le tarier pâtre, 13 cm Je feuillette les notes du carnet. Elles me parlent de l’immensité du paysage de collines qui s’étend au loin, de vent léger et de fleurs d’été, de silex et de craie, les chaumes sont d’ocres et de bruns, et les mûres, les cenelles et les sureaux sont de teintes attirantes. Oui, ce sont des linottes mélodieuses et le bruant jaune qui s’expriment, dans l’aubépine, et je me demande à quoi elle pense. L’arbre fleurit les saisons, les longues années, sans s’embarrasser de nous, sur les hauteurs des coteaux, en lisière d’un petit boisement, entre les bruyères de la lande, dans la cour de la ferme, le long de la rivière ou de la haie, en arrière de la dune. Ces lieux familiers. La chouette dans un vieux lierre, quels poissons en bord de mer, les moutons se reposent ce matin, le martin pêcheur a t-il plongé entre les reflets des feuilles des saules. À quoi pensent ces êtres de vie ? Le chemin monte vers le champ d’avoine, des origans en fleurs. Le pas se presse. Je sens une jolie évidence. Là, sur le chemin, la rencontre amicale avec Edith, émerveillée, souriante. Spontanée, elle parle des papillons, un couple de randonneurs de Cardiff écoute. Ils ont si plaisants, simples. Nous voilà à cinq. Nous échangeons sur les façons de voler des papillons, leur amusantes et merveilleuses facultés de goûter les fleurs avec les pattes, d’écouter les alentours avec les antennes. Un moment de silence, ample, sans effets d’obstacles. Être présent avec ces vies. Et leurs yeux adaptés à ce paysage, celui de forêts de milliers de marguerites d’un demi mètre de haut, d’origans sucrés et de séneçons jaune soleil. Il suffit de sourires pour que très vite, quel mystère tout de même, les discussions s’étoffent aussi du temps qu’il fait, des lumières hier soir pendant la pluie d’orage, de nos lieux de vie, des couleurs des perdrix. Et des nuées d’ ailes sur les pétales, l’assiduité et le choix, la nécessité, à se poser, là, sur ces plantes, ces parfums. Les marcheurs reprennent le sentier. Les pas. Je sens une émotion, une sorte d’intensité, celles que les phrases et les lettres savent traduire. Avec Edith nous continuons l’écoute de ces bulles de temps. Synchrones, légères, colorées. Elle me demande si je peins, je lui réponds oui. Il y a dans nos regards un subtil équilibre, une authenticité, et ce ressenti, une conscience floue, – nous n’en posons pas de mots -, d’une amitié et de satisfactions à laisser venir, à cultiver. Et depuis la joie de nos lettres, elles ont le sens de la confidence, de la vulnérabilité, des énergies entre les êtres. Les longues ailes du milan royal, habile dans le vent léger ce matin, dessinent, des cercles, des lignes, des traits sur la carte. Nous imaginons les vues là haut, sur les coteaux calcaires des South Downs, les champs de céréales, les pâtures parsemées d’ajoncs, nos regards, Black Down au nord et ses reliefs généreux presque ouatés en teintes de gris foncés, la Manche au sud, son aplat bleu azur. Oui elles sont bien cela, les lettres. Attraper ce moment de silence, ample. Écrire le présent, le déplier, et l’envoyer à son amie. Il y a l’été, l’automne, l’hiver, le printemps, et voilà l’été, notre rencontre. éric, « South Downs, birds ». I am leafing through the notes. They tell me about the wasteness of the hill landscape that stretches far away, about the light wind and Summer flowers, about flint and limestone, the stubble are ocher and brown, and the blackberries, haws and elderflowers have attractive hues. Yes, here are the Common Linets and the Yellowhammer that are singing in the hawthorn. I am wondering what it is thinking of. The tree flowers the seasons, the long years, without minding about us, on the tops of the hillsides, on the edge of a small wood, between the moor heathers, in the farming yard, along the rivers and hedges, behind the dunes. These familiar places. The owl in an old ivy, which fishes by the seashore, sheep resting this morning, has the kingfisher dived between the reflections of the willow leaves, what is on the mind of these living creatures ? The path climbs towards the oat field, flowering wild marjorams. I speed up. I have the sense of a lovely evidence. Here, on the path, a friendly encounter with Edith, amazed, smiling. Spontaneous, she talks about butterflies, a couple of walkers from Cardiff is listening. They are so pleasant , simple. Here, there are five of us. We exchange on the way of flying for butterflies, their funny and wonderful habilities to taste flowers using the legs, to listen to the surroundings with the antennaes. A moment of silence, ample, without any obstruction. To be here with these lives. And their eyes adapted to this landscape, that of a thousands of a half meter high oxeyes daisy forest, of sweet wild marjorams and sunny yellow ragworts. It only needs smiles, so that very quickly, still such a mystery, talks are also fleshed out by words about the weather, the last evening lights during the rain storm, our places of life, the partridge colours, and swarms of wings on petals, diligence and choice, the need to rest there on these plants, on these scents. The walkers get back on the path, the footsteps. I am feeling an emotion, a kind of intensity that sentences and letters can reflect. With Edith we go on listening to these time bubbles. Synchronised, light, coloured, She asks me if I paint, I answer , yes. There are in our eyes a subtle balance, genuineness and this feeling, we do not put it into words, a friendship and rewards to come, to built. And since then the joy of all these exchanges, they have the sense of confidence, of vulnerability, of energies between the beings. The red Kite long wings, skilful in the light wind this morning draws circles, lines, strokes on the map. We picture the views up there, on the limestone hillslopes of the South Downs, cereal fields , pastures strewn with gorses, our eyes, the Black Down northward, these wide landforms almost billowy dark grey hues, English Channel southward, its azure blue patch. Yes, they are all of it, the letters. To catch this moment of silence, ample. To write the present, to unfold it, to let it blossom and send it to one’s friend. There is Summer, Autumn, Winter, Spring and here is Summer, our encounter. éric, « South Downs, birds ».
Cette superbe tourterelle parce que j’aime écouter ses notes douces et admirer sa silhouette fine entre les feuillages agités des saules du marais, entre les branches modelées des charmes du bocage, et parce que je tente de lui envoyer comme je peux de belles énergies pour son long voyage de migration, où elle croise, à ma grande tristesse, depuis tant d’années, la violence et l’insanité d’une partie de l’aventure humaine : l’extrême chasse, et la française. éric photos turtle dove sculpture tourterelle des bois sculpture
The spotted Crake | la Marouette ponctuée. photos La Marouette ponctuée | the spotted Crake, 24 cméric The spotted Crake | la Marouette ponctuée, sculpture
Nocturnes. Adossée au grand Hêtre, les mains posées sur son tronc lisse et sculpté dans le temps, d’où ses branches vont vers le ciel, j’écoute. Attente. Quelle joie ici ! Au petit matin j’irai retrouver les violettes parfumées. Elles sont le long du bois, broderie de feuilles ovales et de fleurs délicates; et le Lierre terrestre. Je songe à Christina Rossetti. « As Violets Recluse and sweet, Cheerful as daisies unaccounted rare; Still sunward gazing From a lovely seat, Still sweetening wintry air ». Si souvent quand je vois les fleurs je pense à la discrétion. Elles m’ont présenté des mots : colorée, beauté ; mots qui éveillent bon nombre de mes jours – nous nous parlons, je les remercie. Les opales de la Manche sont colorées ; un regard d’enfant coloré; les rectrices du Hibou, la Lune. Que me diront les Violettes au lever du jour ? Et la Grive musicienne, Nocturnes, la narratrice, éric, Hawkhurst, 23 th december 2019 photos The Song Thrush | la Grive musicienne, 22 cm It will be dedicated to birds, to the night, to migration, sounds and songs. Elle sera dédiée à l’oiseau, à la nuit, à la migration, aux sons et chants. Nocturnes éric The Song Thrush | la Grive musicienne sculpture Turdidae sculpture
Each season, I look forward to seeing the common Swift, the speedster of roofs and alleys, the circle bow of crazy races and light glides. The aerial acrobatics, the chases and the shrieking cries of the Swifts in flocks give a shade of cheerfulness and liveless between the sky and the roofs I have imagined an adult perched on top of an old roof ledge, among its departures and arrivals Chaque saison j’ai hâte de revoir le Martinet noir, le bolide des toits et des ruelles, l’arc de cercle des courses folles et des planés légers. Les acrobaties aériennes, les courses poursuites et les cris stridents des Martinets en groupe donnent un je ne sais quoi de gai et d’animé entre le ciel et les toits J’ai imaginé un adulte perché en haut d’une corniche, parmi ses départs et arrivées. photos The common Swift | le Martinet noir, 16 cm The Swifts migrate day and night, and at night, sleep in the sky… Les Martinets migrent de jour et de nuit, et la nuit venue, dorment dans le ciel… It will be dedicated to birds, to the night, to migration, sounds and songs. Elle sera dédiée à l’oiseau, à la nuit, à la migration, aux sons et chants. Nocturnes éric The commmon Swift | le Martinet noir, sculpture Apodidae sculpture
Two artists living a century apart, a correspondence,...
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